Le sentiment de vouloir mourir,
qui n'est qu'un sentiment, comme chacun sait,
et non une intention
concrète à moins de s'y tromper,
inspire à celui qui l'entend exprimer
une forme d'effroi qui reflète, à mon avis,
le fait d'être généreusement partagé,
sous la surface de l'appartenance
au groupe qui protège mais menace aussi,
de par les conditions de son acceptation,
et qui laisse à chacun le doute permanent
ou du moins la question de mériter de vivre.