J'ai fait un rêve dans lequel
on me donnait deux anneaux
lors d'un rituel de mariage
(mais ce n'était pas l'alliance, distincte),
symbolisant le début et la fin
— je ne sais pas de quoi.
Ils avaient des noms en pendjabi,
langue que j'ignore encore
même si c'est celle de mon épouse :
késar et kitab.
Késar, c'est le safran,
comme j'ai appris au matin
qu'elle me l'avait déjà dit
quelques semaines plus tôt
(en parlant d'un film : Kesari, 2019)
et je me suis souvenu alors que le safran,
d'après les Iraniens, qui en ont beaucoup,
serait un remède naturel aussi efficace
que les médicaments que l'on prescrit
contre plusieurs maux neuropsychiatriques.
Kitab, c'est le livre :
ça, je le savais.