On ne peut pas prendre des gens
ayant toujours vécu dans la rue,
nés de parents qui vivaient dans la rue,
les mettre dans des appartements modernes
et s'attendre à ce qu'ils soient heureux
ou concrètement, y restent.
On ne peut pas prendre des gens, déjà,
et il leur manquerait toutes les relations
humaines et animales qui composent
le quotidien en extérieur ;
leurs habitudes et savoir-faire ;
et puis les dieux qui vivent au pied des arbres.
"On" préférerait peut-être ne pas les voir,
mais c'est une autre affaire, dont je ne crois
pas nécessaire qu'ils se préoccupent.