Le soir tombant, il est des endroits où l'on prie,
d'autres où l'on ferme ses volets.

Il n'est pas défendu d'être heureux
ou du moins satisfait de sa condition,
mais ne pas laisser paraître sa lumière
intérieure, opposer à chacun la même façade,
en toute franchise c'est épuisant
et triste, et pourtant habitude facile.

Le matin, l'on ouvre ses volets et
il n'y a personne, heureusement.

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