La Constitution, ou le régime
politique dans lequel on vit
quelle que soit sa formalisation,
c'est un accord ou un état de fait
définissant les conditions de la paix sociale,
c'est à dire de la collaboration plutôt que la violence
à l'intérieur d'un groupe ainsi constitué.

Collaboration rarement juste ou fraternelle,
certes, et dont le libre choix qualifie
le degré de démocratie d'une société,
mais il faut être clair : si l'on entend
faire fi de ce cadre juridique
(ainsi que le propose aujourd'hui une candidate
française, ailleurs d'autres avec succès),
c'est qu'on est prêts à recourir à la guerre
civile, à la constitution de troupes armées
exterminant les opposants jusqu'à la soumission,
pour en imposer un nouveau.

Cela se justifie parfois.
Il faut pourtant bien réfléchir.
Et comprendre que c'est ce qu'on fait
en soutenant, même démocratiquement,
des candidats qui le proposent.

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