Le nom, je m'en voudrais d'insister mais
le nom, qui est la fiction primordiale
(de dire "ça c'est le nom de ça", voilà
que notre monde se démultiplie,
ce qui serait déjà pas mal, sauf que
c'est ensuite l'assemblage des noms
et leurs échos qui semblent nous répondre,
exprimer à l'envers ce qui nous lie,
nous nommant, à nous-mêmes et au monde ;
et pour autant le nom de ça n'est pas
ça tant qu'on ne l'a pas dit, mais après
par contre ça remplace très bien ça
pour la plupart de nos usages), le nom

du coupable j'exige de savoir.

Partager ce texte