Se retourner pour observer
ce que nous laissons derrière nous
lorsqu'allégés nous abdiquons
allègrement le trône quotidien,

visuellement, olfactivement,
ce n'est pas toujours agréable
et l'on n'admet pas volontiers qu'on le fait,
ce acte un peu honteux,

mais c'est moyen parfait de se connaître soi
-même, répondant à l'injonction du philosophe,
de prendre des nouvelles de sa santé,
voire aussi de son humeur, s'il advient
parfois qu'on l'ait nerveux.

Je ne me lasse donc pas de le célébrer.

Partager ce texte